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DES SOUPCONS DE DELITS D'INITIES JAMAIS VRAIMENT LEVES
Pour être parfaitement objectif, je poste cette réflexion qui ne va pas complètement dans le sens de la théorie conspirationniste
Nul ne conteste l'existence de mouvements boursiers singuliers dans les jours précédant les attaques terroristes. Ni le FBI, ni la Security and Exchange Commission, l'autorité de régulation des marchés financiers américaine, ni le rapport de la commission d'enquête (p. 171-172) sur les attentats.
Le 7 septembre, à la CBOE (bourse d'options) de Chicago, 4 744 options de vente d'actions de United Airlines sont achetées, soit quatre fois plus que la moyenne. La veille de l'attaque, 4 516 options de vente d'American Airlines sont achetées, soit 17 fois plus que la moyenne.
Même constat pour la banque d'affaires Morgan Stanley, qui occupait 22 étages du World Trade Center : le 8 septembre, 2 157 options de vente sont achetées, contre une moyenne de 27 contrats par jour avant le 6 septembre (chiffres disponibles dans la base de données payante Optionmetrics).Les options de vente permettent à leur détenteur de vendre une action à un prix prédéterminé : elles génèrent du profit lorsque l'action chute, ce qui a bien sûr été le cas pour les sociétés touchées par les attentats.
« De tels mouvements peuvent survenir mais sont extrêmement rares »
Sur les volumes de ces mouvements, nous avons sollicité Marc Chesney, professeur de finance à l'université de Zürich. Pour ce spécialiste, auteur d'une étude à paraître sur ces questions :
« De tels mouvements peuvent survenir mais sont extrêmement rares. Leur probabilité d'occurrence est d'environ de deux à quatre fois en dix ans ».
S'agit-il d'un délit d'initiés Au lendemain des attentats, ces mouvements ont semé le doute jusque chez les acteurs institutionnels. Ainsi, Ernst Welteke, le président de la Deutsche Bank jusqu'en 2004, déclarait le 23 septembre 2001 au Telegraph avoir « la certitude que des gens connectés aux terroristes ont effectivement essayé de profiter de la tragédie ».
Cependant, la Security Exchange Commission, qui a examiné plus de 9,5 millions de transactions effectuées dans les semaines précédant le 11 septembre, n'a pu le prouver.
La commission d'enquête rejette les allégations de délit d'initiés
La commission d'enquête officielle, à qui elle a remis ses conclusions, a rejeté les allégations de délit d'initiés. Son rapport final va plus loin, et assure que les investisseurs concernés sont au-delà de tout soupçon. Toutefois, leur identité n'est connue que de la police et des services secrets américains.
En France, la COB (devenue AMF) explique dans son rapport annuel de 2002 que « les éléments recueillis n'ont pas permis de mettre en évidence que des groupes financiers liés aux instigateurs des attentats aient pu utiliser la Bourse pour réaliser des opérations ».
L'enquête du FBI va dans le même sens. Ed Cogswell, son porte-parole, déclare au Chicago Sun Times le 19 septembre 2003 que des fonds de pension et des investisseurs privés ont effectivement profité des attaques du 11 septembre pour s'enrichir, mais qu'ils n'avaient pas de connaissance préalable des attentats.
D'autres raisons peuvent expliquer ces paris en bourse : à cette époque, l'industrie aéronautique traverse une mauvaise passe économique, et United Airlines et American Airlines avaient en particulier subi de lourdes pertes financières. Des spéculations sur la baisse de leurs actions étaient donc normales..
L'identité d'un « gros investisseur » concerné est toujours secrète
Convaincant ? Lors d'une conférence à Genève le 28 février 2008, le professeur Marc Chesney explique qu'en utilisant la base de données boursières Optionmetrics, il a pu calculer les probabilités que de tels phénomènes se produisent sur ces titres : elles sont très faibles, moins de 2% par exemple pour United Airlines et American Airlines.
Dans le cas d'autres sociétés, non affectées par les attaques et qui n'ont pas subi de tels mouvements sur les options de vente de leurs actions, la probabilité était beaucoup plus forte. Pour l'économiste, « le fait que seules les sociétés touchées par les attentats soient concernées, en de telles proportions et quatre jours seulement avec les attentats rend peu probable une coïncidence ».
Elle devient cependant concevable si seul un faible nombre d'investisseurs sont concernés. Et le rapport de la commission d'enquête (note 130 du chapitre 5, p.499) affirme bien qu'un seul investisseur institutionnel serait à l'origine de 95% des mouvements d'United Airlines.
Ces achats d'option feraient partie d'une stratégie globale de pari sur l'effondrement des cours de compagnies aériennes, puisque l'investisseur a également acheté des options de vente chez American Airlines le 10 septembre. Et selon la commission, cet investisseur institutionnel (dont l'identité n'a pas été révélée) n'aurait aucun lien avec Al Qaïda
Sources : Elodie Bui et Marion Cocquet pour Rue 89
Hors ligne
Bonsoir carthoris,
Voici une version qui démontre exactement le contraire.
Il faut considérer que pour lever tout doute, toute la lumière aurait dû être faîte par la commission du 11 septembre, hors les actionnaires bénéficiaires sont restés soigneusement cachés derrière la confidentialité qui entache la Finance.
Zone d’ombre qui ne plaide pas du tout en faveur de l’innocence de ceux-ci
11 septembre 2001 : le plus spectaculaire délit d’initié jamais survenu !
Peu avant le 11 Septembre, de très nombreux délits d’initiés sont avérés : Entre le 6 et le 7 septembre, 4 744 options de vente « put options » portant sur les actions d’United Airlines sont achetées, contre seulement 396 acquises à l’achat. Le 10 septembre, veille des attentats, ce sont 4 516 « put options » d’American Airlines qui sont acquises, contre 748 à l’achat.
« Ces niveaux sont 25 fois supérieurs à la moyenne des transactions opérées habituellement sur ces deux compagnies; de plus, aucune information ou fusion nouvelle ne justifiait de telles acquisitions », a déclaré le vice-président d’un des établissements les plus réputés du monde financier à Éric Laurent, qui le cite à la page 47 de son livre paru fin 2004, La face cachée du 11 Septembre (Pocket).
Quelques lignes plus haut, ce même interlocuteur déclare :
« les autorités américaines (…) couvrent ou dissimulent le plus spectaculaire délit d’initié jamais survenu. Vous ne trouverez personne dans la communauté financière pour croire en la fable officielle. »
Par ailleurs, on constate avant le 11/9 :
— des niveaux élevés d’options de vente sur les actions de sociétés de réassurance susceptibles de payer des milliards pour couvrir les pertes dues aux attentats : Munich Re et le Groupe AXA
— des niveaux élevés d’options de vente sur les actions de compagnies financières touchées par les attentats : Merrill Lynch & Co., Morgan Stanley, Bank of America
— des niveaux énormes d’options d’achat sur un fabricant d’armes dont l’action a monté en flèche : Raytheon
John Kinnucan, un cadre de Broadband Research, dit :
« J’ai vu un nombre d’achat/vente plus élevé que je n’ai jamais vu depuis 10 ans que je suis les marchés, particulièrement sur les marchés d’options. » (Associated Press18-9-2001; San Francisco Chronicle 19-9-2001)
Dylan Ratigan de Bloomberg Business News, parlant des mouvements sur Morgan Stanley et d’autres compagnies, a dit :
« Ce serait une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence. » (ABCNews 9/20/2001)
Pour la première fois en 33 ans, le World Trade Center change de propriétaire en avril 2001 : Larry Silverstein, homme d’affaires averti, achète pour 3,2 milliards de $ un bail de 99 ans pour la gestion du complexe.
Pourtant, les Tours commencent à dater, nécessitent des travaux importants, à commencer par de coûteux travaux de désamiantage, et elles n’ont jamais été réellement rentables.
M. Silverstein, qui a pris soin d’assurer le complexe en incluant une clause qui couvre spécifiquement les attentats terroristes pour 3,5 milliards de $, 6 semaines seulement avant le 11 Septembre, demandera ensuite que ses indemnités soient doublées, car le WTC a été la cible de DEUX attentats !
Finalement, le tribunal du district de Manhattan lui accordera un dédommagement de 4,6 milliards de $.
Source Re-open
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